ANNÉE 1983, DAVID, DERRICK ET DUSTIN, PASSIONNÉS PAR LA SCIENCE-FICTION ET LA POP CULTURE, DÉCIDENT D'ENVOYER UN MESSAGE DANS L'ESPACE GRÂCE À UN ORDINATEUR SOPHISTIQUÉ DEPUIS LEUR PETIT GARAGE À COSMOPOLIS, DANS LE CONNECTICUT. PUIS C'EST PARTI EN COUILLE.PLUS DE TRENTE ANS APRÈS, GRÂCE AUX EXPLOITS INFORMATIQUES DES "3D" (POUR "THREE DICKS"), LES ALIENS FOULENT ENFIN LE SOL TERRESTRE ! MAIS À QUEL PRIX ? C'ÉTAIT À L'ÉPOQUE UNE SIMPLE PASSION. NI FEMME, NI EMPLOI, DAVID, DERRICK ET DUSTIN ONT PASSÉ LE PLUS CLAIR DE LEUR TEMPS (ET LEUR VIE) À ÉTUDIER L'ESPACE ET LA POSSIBILITÉ DE LA VIE AILLEURS QUE SUR NOTRE BELLE PLANÈTE. SANS DIPLÔMES OU CERTIFICATS, ILS SE CONTENTENT DE CONCEVOIR DES ORDINATEURS ET AUTRES SOFTWARES CHEZ EUX DANS LE SEUL INTÉRÊT D'ENVOYER UN MESSAGE AU-DELÀ DE LA SURFACE TERRESTRE. ILS L'ONT APPELÉ CODE COSMO EN HOMMAGE À LEUR VILLE CHÉRIE (C'EST FAUX, ILS N'ONT JUSTE AUCUNE IMAGINATION), COSMOPOLIS.
EN COURS D'AFFICHAGE (WADE ET LE CODE SE BATTENT)

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je ne suis pas le batman de ton robin •• Arsène, Elisabeth & Baby

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BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 15 Aoû - 18:36

je ne suis pas le batman de ton robin •• Arsène, Elisabeth & Baby S2RpcBA5

I'm doing fine on my own

Ft. Elisabeth

Fin de journée. L'homme est stressé, le soleil décline. Une réunion d'importance moyenne dans un peu plus d'une heure. Principalement du repérage sur le terrain, il s'agit de préparer une prochaine opération. Sa main tremblote autour de l'anse. Le café refroidit. J'aurais dû dormir cette nuit. Enfin, pas forcément de sa faute si le sommeil le fuit.

Un chat vient se frotter à ses pieds, et il finit sa tasse d'une traite. "Qu'est-ce qui t'arrive, mon vieux ?" Ronronnements. Ces bêtes-là lisent en lui comme dans un livre ouvert. Elles ne le trahiront jamais, en plus. C'est plutôt rassurant.

Un câlin, un soupir, une douche. Il est l'heure de partir. Arsène vérifie que tout le monde est à l'intérieur avant de verrouiller et de s'allumer une clope. Là, il ne tremble plus. En route.

Son chemin croise celui des autres habitants du 12. Têtes connues ou non, brunes, blondes, roses… Rose ? Pas courant. Aussi peu habituelle soit cette couleur, cette tête lui dit pourtant quelque chose. Oh. Oh non. C'est cette étudiante là, celle qui trouve une nouvelle façon de l'emmerder à chaque fois qu'ils se croisent (et dieu sait qu'ils se croisent souvent, elle fait exprès ou quoi ?), alors que lui il a rien demandé.

"Oh, putain." Y a pas moyen qu'elle ne l'ait pas vu. Mais il va essayer de l'éviter quand même. Ça pourrait marcher, qui sait. Je suis pressé.
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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Ven 24 Aoû - 2:02
un. Elle martèle les touches de son appareil. Deux. Ses yeux perdus dans le vide. Trois. Il n'y a rien, jamais rien, comme d'habitude. Elle n'aime pas "d'habitude". A quatre, enfin, elle se lève. Lizzie sent une brise carreser ses mèches de rose teintées, reste perdue, une seconde, une éternité de plus, juste comme ça. Enfin, ses jambes se mettant en marche sur un rythme simple.

un petit oiseau bleu a murmuré à son oreille une rumeur, toute petite rumeur, quelque chose à vérifier pour le blog. Il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour aller voir, comparer, chercher. Mais il n'y a rien ici, rien du tout. Juste la saleté du district 12. La crasse du sol, la crasse des gens, la crasse des vies qui s'entasse ici. Elle ne vivra jamais ça, elle ne peut pas comprendre. Elisabeth murmure des pensées dans sa caboche trop pleine. Elle n'a rien de plus à faire ici, autant rentrer. Une autre journée ou ses films et clichés s'arrêtent à des formes floues, du rien.

alors voilà, elle rentre, la déception dans la peau. Une seconde. Deux secondes.Trois peut-être. A la quatrième une tignasse rouge. Elle sourit. Lui, il fuit. Forcément, vu comme elle refuse de le lâcher à chaque fois. C'est un peu comme une partie de chat. Lizzie n'est pas rapide, son seul avantage, c'est sa taille. Petite silhouette qui se faufile entre les gens, riant de ce jeu enfantin quand enfin elle le rattrape, l'autre, lui.

▬ Bah alors Ars', on m'évite maintenant ?

sourire espiègle aux lèvres, sa question contient déjà la réponse. Elle sait pertinemment que oui. Dangereusement, Lizzie se rapproche, se colle presque, des étincelles de malice dans ses yeux.
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Dim 26 Aoû - 12:40

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I'm doing fine on my own

Ft. Elisabeth

Évidemment. Évidemment qu'elle l'a vu et qu'elle va venir le chercher. Elle arrive toujours au pire endroit, au pire moment. Déjà agacé, l'homme presse le pas, souffle des bouffées de fumée à l'odeur de goudron. C'est mourir à petit feu juste pour masquer le stress et la fatigue.

Il l'a perdue de vue et il sait pourtant que ce n'est pas fini. Un détour, il prend à droite dans une ruelle. Le 12, ça craint, et si lui est dans son élément, nulle doute que la rose ne se rend pas compte de ce qu'elle fait. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne se passe quelque chose - qu'est-ce qu'elle fout ici, même ?

Pourtant la voilà, il sursaute presque en l'entendant. "Oh, hé, garde tes distances, Charlotte.", qu'il grogne en la poussant par l'épaule. "J'ai pas le temps." Il ne s'arrête pas d'avancer. Pas une super idée en sachant qu'elle le suit. Il n'y a qu'à faire un détour… en trouvant le moyen pour qu'elle me lâche entre deux.

C'est fatiguant. "Qu'est-ce que tu fais là, même ? Arrête de me suivre, je fais rien d'intéressant." Piètre excuse, mais mieux que "ce n'est pas pour les enfants" ou "c'est trop dangereux pour toi", il la connaît. Dissuader est inutile, contourner la question difficile. Une volute de fumée s'élève encore dans le ciel du soir.

Lâche-moi, un peu. C'est pas le moment.
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Elisabeth Myers

Mar 28 Aoû - 19:52
il la repousse, et pour une seconde, elle a l'air choquée, outrée. Mais enfin, elle a encore rien fait pour le moment, c'est une injustice totale. Si elle avait pu snap cet instant, ça aurait fait du like, ça fait toujours du like avec Lizzie. Elle rigole un coup dans le vide, sans laisser le temps à quiconque de comprendre, Charlotte ça pourrait être son nouveau surnom.

elle hausse les épaules d'un air faussement désolé.

▬ Bah moi non plus, c'est bien le problème.

et la voilà qui trottine à côté d'Arsène. Enfin, elle essaye, il a des grandes jambes le bougre, à côté faut qu'elle marche vite pour ne pas se faire distancer. Liz est loin d'être l'idiote qu'elle prétend, pas besoin d'être un génie pour comprendre qu'elle le fait chier à rester comme ça. Mais relever que ce n'est pas comme ça qu'on se rapproche de quelqu'un, plus compliqué pour elle. Peut-être que c'est ça qui demande du génie.
Du génie qu'elle n'a pas.
Elle a un peu le regard vide malgré son sourire quand elle commence à le fixer.

▬ Bon du coup tu fais quoi ? T'as vraiment la tête d'un inspecteur des impôts comme ça, j'espère que tu vas emmerder une grand-mère et lui voler sa thune.

non, en fait, elle s'en fout royalement. Ce serait drôle, c'est tout. Si c'est drôle, c'est bien, c'est suffisant. C'est comme ça qu'elle a toujours vécu Lizzie, qu'elle vivra toujours. C'est ce qu'elle se dit, ce qu'elle pense, qu'elle s'oblige à penser. Le reste peut bien crever, elle remarquerait même pas. Au mieux, ça finirait dans un coin de sa tête, la boîte à choses embêtantes.
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 29 Aoû - 23:44

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I'm doing fine on my own

Ft. Elisabeth

Dommage, il a failli y croire. Croire que son excuse à la con allait suffire. Espérer que la jeune femme s'en aille comme elle est venue, comme un coup de vent. Mais bien sûr que non. C'était trop beau, tout se passait trop bien pour que sa poisse ne resurgisse pas au moment le plus opportun. Ah, j'ai envie de rentrer.

Il faudrait peut-être qu'il se fasse une liste d'excuses crédibles pour repousser les cas comme ça. Même pas sûr que ce soit réellement efficace. Il la voit presque courir pour rester à sa hauteur, et hésite à accélérer encore le pas. Peut-être pourrais-je la semer. Elle ne serait toutefois pas incapable de courir pour le rattraper, cette gamine. Soupir.

"Ouais évidemment, je fais ça tous les jours tu sais bien.", raille-t-il d'un ton mauvais. "J'vois vraiment pas en quoi ça t'intéresse alors qu'il paraît qu'il y a un revenant vénère dans la baraque près de l'arrêt de bus." Des sornettes, c'est tout ce qu'il a trouvé pour l'éconduire en douceur, la rose. Et tout le monde sait qu'il vaut mieux que ce soit en douceur.

Guettant sa réaction (il a de l'espoir, oui, encore), il ralentit le pas. Ce n'est peut-être pas une bonne idée de se presser quand elle lui colle aux basques comme ça. Ce serait trop bête pour elle comme pour lui qu'elle découvre ce qu'il va vraiment faire. Vis tes rêves et va donc courir après les fantômes, Charlotte. C'est pour ton bien.
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Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Lun 3 Sep - 16:29
elle se marre un coup avant d'afficher un sourire un peu trop fier (qui colle pas trop à sa situation il faut l'avouer, l'autre marche vraiment trop vite pour elle).

▬ héhé, je le savais, je dois avoir un pouvoir pour ça, un sixième ou septième sens.

d'une oreille à moitié attentive, elle boit ses paroles, un air surpris en tant qu'habit puis un sourire, un peu idiot. Dieu qu'elle est forte pour jouer la comédie, pour prendre son air d'idiote parce qu'elle ne sait rien faire d'autre. Pour exagérer encore un peu plus, elle joint même les mains, imitant à la perfection ces poules d'adolescentes qu'on croise parfois.

▬ ohh Ars, je savais pas que tu pensais à moi au point d'écouter les rumeurs ! Je te ferai un passage sur mon prochain article. Mais le truc du bus, c'est de la connerie, j'ai vérifié. Je crois c'était un rizzen ici, il m'a même balancé une cannette. Je crois, je sais plus, y a trop de rumeurs ici.

elle tire une tronche un peu bizarre en y repensant. C'est vrai ça, le gars était franchement pas un bon public, il aurait au moins pu être aimable. Ou drôle. C'est pas mal aussi, placer un petit "yeet" en balançant sa cannette. Faudra qu'elle essaye la prochaine fois, c'est ce que Lizzie se dit, même si elle loupe souvent les paniers poubelle.

quand Arsène ralentit, elle manque de se croûter en tentant de faire pareil. C'est qu'à force d'avoir la tête dans les nuages, elle n'a plus les pieds sur terre, perd son sens de l'équilibre et tombe un peu plus chaque jour dans des fantaisies aux couleurs chatoyantes. Un regard à gauche, à droite, de nouveau, une tête bizarre.

▬ j'espère que tu sais ou elle est la grand-mère à faire chier, je suis perdue moi.

ce serait bête quand même qu'il sache pas parce que mine de rien, elle le suit sans se poser trop de questions. Est-ce que si jamais quelque chose de fâcheux se passe, une bonne âme aura la gentillesse de répondre à ses appels ? Sûrement Liz restera insconsciente pour un rêve ou deux encore. Mais pas plus, ou la chute sera plus dure.
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Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Mer 5 Sep - 1:22

je ne suis pas le batman de ton robin •• Arsène, Elisabeth & Baby S2RpcBA5

I'm doing fine on my own

Ft. Elisabeth & Baby

Ah, et elle parle, elle parle, elle parle. Cette fille est un moulin à paroles (à conneries surtout), c'est pas possible. Arsène a voulu la semer, il a essayé plusieurs choses, et aucune n'a marché. Alors il fait quoi maintenant, il se barre en courant ? Rien de plus suspect. Quelle plaie.

"Si tu crois que j'ai été chercher ça pour ton bon plaisir…", qu'il bougonne en avançant, toujours un peu moins vite que ce qu'il devrait. Non, non, simplement ce genre d'histoire foisonnent ici, se répandent dans les oreilles comme le vent court sur la mer. "Peut-être que tu la méritais, cette canette." D'ailleurs il shoote dans un caillou qui traîne. Peut-être qu'il devrait viser la jeune fille qui se prend pour son sidekick avec. Sur un malentendu, elle tomberait, se ferait une entorse, et quelqu'un l'emmènerait aux urgences…

Ah ben. Voilà une occasion de ratée, elle s'est rattrapée. Quel dommage. Tch. Sa langue claque quand il entend qu'elle est perdue. "Oui, oui, je sais." Je suis chez moi, tu me prends pour qui. Mais c'est bien, c'est parfait, elle ne va vraiment plus le lâcher maintenant qu'elle est perdue. Il faudrait lui donner un trophée pour l'ennui qu'elle cause, à celle-là.

En parlant de mamie, il sort son téléphone et retrouve la conversation avec son acolyte du jour. S'arrête pour taper un message maintenant qu'ils sont aux alentours du point de rendez-vous. "Je risque d'être en retard, une gamine qui n'est pas dans le coup me colle aux basques. Si tu nous vois, ou que tu la croises, fais profil bas. Elle a les cheveux roses et elle est bizarre."

"Mamie est tombée dans les escaliers, ils ont dû l'emmener aux urgences. Plus rien à voir, tu vas devoir rentrer chez toi, dommage, hein ?" Qu'il est mauvais, cet homme en retard et énervé. Pas question de bouger plus, de se rapprocher plus du point de rendez-vous tant que l'autre n'est pas partie. Espérons que cette fois-ci, ça lui suffise, à la rose. Quelle journée de merde.
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Mer 5 Sep - 16:09
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je ne suis pas le batman de ton robin ft. arsène & elisabeth

Debout sur le toit d'un immeuble d'habitation d'une dizaine d'étages, Baby enleva le gant qui couvrait sa main droite, saisit dans l'épaisseur de son blouson de moto une petite bouteille et vaporisa d'eau son index ; puis elle le leva dans le vent, pour en connaître la direction. Portant, jugea-t-elle, et elle remit la bouteille à sa place. Autour d'elle un drone parfait comme une orbe flottait doucement en dirigeant l'œil de sa caméra dans tous les sens : Raj dansait sur l'un des classiques de la seule femme dont Baby n'était jamais tombée amoureuse, Marilyn Monroe.

But diamonds are a girl's best friend, chanta-t-elle, et Baby se saisit de son Speed Rider, une occasion branlante qui puait l'essence et qu'elle avait acheté pas un rond à un trafiquant sdf. Pas le sien, parce qu'ils finissaient toujours mal, parce qu'on ne touchait pas à son bébé. Elle l'avait essayé la veille : il fonctionnait, et c'était tout ce qu'elle lui demandait - et c'était bien assez. Réajustant le gant à sa main et vérifiant ses fermetures éclair, elle le démarra, actionna puis rangea la voile, par précaution. Même si son blouson était doublé d'un parachute, il y avait des hauteurs du haut desquelles elle ne survivrait pas. Par chance il n'avait, aujourd'hui non plus, pas décidé de rendre l'âme.

- Où en est où ? demanda-t-elle, après s'être rapidement échauffée.
- A la partie intéressante, répondit Raj à travers le drone, donnant le top départ.

Aussitôt elle cala la planche sous son bras, rabattit la visière de son casque de moto noir sur ses yeux et sauta du rebord de l'immeuble. Deux mètres plus bas, la planche s'aimantait à ses pieds, les réacteurs se mettaient à vrombir avec toujours ce même ronronnement caractéristique et sa silhouette fusait à travers les gratte-ciels de Cosmopolis, direction la sixième avenue, où une altercation entre plusieurs membres d'Eurêka et d'Antis avait été reportée à la police.

Sur place, elle ne fut pas surprise de trouver, épiant la scène, plusieurs drones de chaînes télévisées et de journaux. Elle estima rapidement la distance qui la séparait du combat ayant lieu au sol, puis s'éleva au-dessus de la horde de caméras volantes. Stationnaire, elle replia sa voile, ouvrit sa poche de poitrine, y saisit un disque métallique gros comme un cadran de montre et régla le compteur à cinq secondes, avant de le lâcher dans le vide. En cinq secondes, il atteignit la rangée épaisse des appareils concurrents, puis explosa dans une décharge électromagnétique qui précipita les drones au sol ; Raj trouve toujours des pépites au marché noir, pensa-t-elle, en les observant tomber. Appréciative, elle se saisit de l'orbe qui l'accompagnait, prit appui puis la lança en direction de son fait divers du jour. Le drone se trouva bientôt pris en pleine action.

A partir de là, son rôle était fini : Raj se chargeait de piloter le drone à distance dans le chaos de la lutte, tout en maintenant continu le flux du stream sur lequel ils broadcastaient illégalement l'événement. C'était quelque chose qu'ils faisaient depuis longtemps, bien conscients que le magazine ne survivrait pas tout seul en raison de la pression des procès qui pesait sur ses comptes financiers. Ce qu'ils n'avaient pas prévu au début, c'est qu'ils le feraient si bien qu'ils deviendraient connus pour ça. On les appelait les pros du direct dans le milieu et même si les plus gros poissons de l'information portaient souvent plainte, notamment pour destruction de matériel, ils les payaient également très cher pour récupérer leur film - heureux de pouvoir reporter sur eux l'illégalité du crime tout en profitant de sa superbe. Raj et Baby, répétait régulièrement Maggie, nos enfants terribles.

En parlant de Maggie, elle venait de recevoir un SMS de sa part : 17 appels, se vantait-elle. Quelle bêtise avez-vous encore fait ? Elle fut sur le point de lui répondre : Le boulot, comme d'habitude - quand le téléphone de la poche arrière de son jean vibra. Elle fronça soudain les sourcils, car ce n’était pas le sien.

En grommelant, elle le débloqua, lut le sms nouveau et enregistra l'information qu'il contenait.

Cinq minutes plus tard, le drone revenait vers elle.
- The show is over, baby. Y'a plus rien à voir, on dégage.
Elle déplia la voile.
- J'ai une course à faire au district 12. Tu m'accompagnes ?
Raj hésita à peine.
- Tu sais que j'adore les beaux quartiers, baby.

***

Le mec était en retard.
Le mec était en retard et Baby était en rage car dans 20 minutes commençait sa série télé préférée et qu’elle était à 15 minutes de vol de son appartement. Si elle ne le trouvait pas dans les cinq prochaines minutes, c’était foutu.
Foutu, foutu, foutu.
Elle bondit de joie en sentant le téléphone vibrer dans sa poche, avant de se rembrunir aussi vite. Rien à faire de son bien-être, pensa-t-elle en calant sa planche sous le bras et en sortant de l’ombre du bâtiment où elle l’attendait. Elle allait le trouver, cheveux roses ou pas, passer son message et décamper. S’il ne voulait pas qu’on découvre sa véritable identité, il n’avait qu’à changer de métier.

Deux minutes plus tard, elle marchait d’un pas vif à travers les rues de son enfance, guettant la moindre nuance de rose. Elle tournait dans une nouvelle ruelle, sur le point d’abandonner et de se poser quelque part pour regarder le début de son épisode sur son téléphone, quand elle tomba nez à nez avec le duo. Elle s’immobilisa aussitôt au milieu de la chaussée, et se prit l’orbe dans l’arrière du crâne. Raj eut un « sorry baby » désolé et elle toussa pour se donner contenance.

George viendra pas, dit-elle entre ses dents, en s’adressant à l’homme. Elle les dévisagea tous deux rapidement, puis eut un rictus moqueur en détournant le regard : Tous des pédos, ajouta-t-elle dans sa barbe. Baby n’était pas très douée pour estimer l’âge des gens, ni pour garder pour elle ses opinions lorsqu’elle était agacée par une situation.

Persuadée que son explication suffirait - laquelle, baby ? - elle conclut son intervention d’un petit hochement de tête et attendit poliment qu’on lui donne congé.  
c'est ultra long pardon, je me suis pas sentie pisser
*
Elisabeth Myers
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Elisabeth Myers

Dim 9 Sep - 14:35
elle continue de raconter sa vie à Arsène, comme quoi elle aime pas forcément trop les grands-mères parce qu'elles sont vieilles, qu'elles parlent trop et qu'elles sentent mauvais aussi. De toute façon, elle aime pas les vieux Liz. Enfin c'est compliqué quand on est influencé par une famille ou on a vu ses grands-parents une seule fois et qu'ils vous détestent. Mais ça, elle le garde pour elle, dans un recoin de sa tête, dans la boîte à choses embêtantes. Ce n'est pas drôle, elle n'en a pas besoin.

bam, ils finissent par croiser une femme. Enfin, croiser non vu que l'autre commence à parler. Tiens, c'est qui ça, George. Lizzie regarde Arsène, la femme, Arsène, la femme et semble réfléchir un instant. La nouvelle arrivée a pas l'air franchement sympathique mais c'est la première fois que Liz la voit (parce qu'elle la voit plus qu'elle l'écoute maintenant).

son inconscience en meilleure amie, coincée entre deux individus agacés sans trop y faire attention, les idées se bousculent dans sa caboche. Et d'un coup, ses yeux s'illuminent, c'est le signe de la pensée ayant franchi la ligne d'arrivée, celle qui fait le plus de sens arrivant enfin à destination.

▬ ohhh, c'est une ex c'est ça ?

elle croise les bras et hoche la tête avec un sourire (il faudra vraiment qu'elle apprenne à lire l'atmosphère parfois).

▬ est-ce que c'est genre, vous aviez rendez-vous pour parler de trucs d'ex ? Oh, des histoires d'argent même ? Des trucs un peu dramatiques, tu vois.

elle a un air de gamine intéressée par les ragots du quartier mais ce serait drôle, vraiment. Enfin, pas trop pour eux mais bon, c'est un détail. C'est toujours du détail si ça ne la concerne pas.
*
BOSS DE BOOM - ACE
Arsène R. Walker
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Arsène R. Walker

Lun 10 Sep - 18:55

je ne suis pas le batman de ton robin •• Arsène, Elisabeth & Baby S2RpcBA5

I'm doing fine on my own

Ft. Elisabeth & Baby

Mais j'en ai rien à foutre que tu n'aimes pas les mamies, dégage putain de merde. Ouais, il se demande s'il n'aurait pas mieux fait de lui dire ça dès le départ. Ça n'aurait pas marché, mais bon. Ça aurait eu le mérite d'être clair pour cette mioche qui ne sait ou ne veut visiblement pas lire entre les lignes. Peut-être qu'il devrait sortir son flingue et la menacer. C'est une idée qu'il garde dans un coin de sa tête, ça peut toujours servir après tout.

Et il s'apprête à planter Charlotte sur place en faisant mine de rentrer (non, c'est toujours pas l'idée du siècle) quand… euh, c'est qui, celle-là ? Il fronce les sourcils en l'entendant, cela dit. Il ne la connaît pas, mais elle le connaît. Arsène doute que ce ne soit qu'une coïncidence qu'elle lui parle d'un certain George et que son contact s'appelle George, lui aussi. Comme s'il avait besoin que sa journée finisse encore plus mal.

"Pardon ?", articule-t-il sèchement en la toisant. Ah bien ça, il y a un drone derrière elle, ne me dites pas que c'est une caméra, aussi ? Sa patience est sur le bord d'être réduite à néant, absorbée par un trou noir d'agacement.

… Oublions, sa patience n'existe plus à partir du moment où la rose ouvre la bouche - encore. Elle a probablement atteint le sommet de la bêtise, celle-là. "Mais Charlotte on t'a jamais appris à fermer ta gueule, putain ?!", qu'il s'exclame brusquement avec un pas vers elle - oh, il pourrait la frapper. Mais c'est la petite brune qui l'inquiète plus, pour le moment. "Et qui est-ce que tu traites de pédo, toi ?!" Aïe, cette insulte, il l'a entendue, c'est d'ailleurs probablement sa corde la plus sensible qu'elle vient de marteler.

Sans perdre une seconde, il agrippe la brune par le col et, la fusillant du regard, enchaîne d'une voix glaciale : "Qu'est-ce que tu sais ?" Il a l'impression qu'il pourrait commettre un meurtre - ou deux. Ce serait certainement la meilleure issue à cette situation.
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